Les filles reçoivent moins d’argent de poche que les garçons : une réalité persistante

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Une étude récente montre que les filles continuent à recevoir moins d’argent de poche que les garçons. Bien que l’écart semble se réduire dans certaines régions, la différence demeure significative chez les adolescents français. Ce phénomène suggère que des stéréotypes de genre peuvent encore affecter la façon dont les parents traitent leurs enfants en matière d’argent.

L’étude Teenage Lab by Pixpay révèle des écarts importants

L’institut Teenage Lab by Pixpay a réalisé un barème des inégalités concernant l’argent de poche reçu par les enfants de différentes tranches d’âge. Selon les résultats publiés par BFMTV, il existe des différences notables entre les filles et les garçons presque à tous les âges. Si les filles reçoivent un peu plus d’argent entre 10 et 12 ans, elles ont ensuite toujours moins d’argent de poche que les garçons.

 

Ainsi, les filles ont en moyenne 6 euros de moins par mois que les garçons, tous âges confondus. Entre 12 et 14 ans, l’écart est de 70 centimes ; il augmente à mesure que les enfants grandissent. En moyenne, les jeunes filles reçoivent 120,80 € tandis que les garçons touchent 137 € à titre d’argent de poche.

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Des disparités régionales

Il est important de noter que l’écart varie également en fonction des régions. Dans certains endroits, comme en Île-de-France et dans le Centre-Val de Loire, les filles et les garçons reçoivent presque la même somme. Cependant, dans la région Bourgogne-Franche-Comté, la différence est plus importante : les filles ont en moyenne 30 € de moins que les garçons par an.

Les filles demandent plus souvent de l’argent supplémentaire

L’étude a également révélé une autre tendance intéressante : les filles sont celles qui sollicitent le plus souvent leurs parents pour obtenir de l’argent supplémentaire – six fois plus que les garçons. Les principales raisons invoquées par les jeunes filles pour vouloir plus d’argent concernent les tâches ménagères telles que le nettoyage, le jardinage ou la garde d’animaux.

Les filles sont plus économes et généreuses

Malgré ces inégalités, l’enquête montre que les filles sont plus prudentes et généreuses sur le plan financier. Par rapport à leur homologues masculins, elles sont plus susceptibles d’économiser de l’argent grâce à une méthode d’épargne. Cette constatation suggère que les filles cherchent à compenser leur moindre argent de poche en étant plus responsables avec leur budget.

Une évolution positive par rapport aux années précédentes

Comparativement à l’étude réalisée en 2023, on observe une amélioration en matière d’égalité des genres concernant l’argent de poche. En effet, les filles ont aujourd’hui 30 € de moins que les garçons en moyenne par an, soit 360 € de moins par an, alors qu’à l’époque, elles recevaient près de 50% de moins.

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De plus, l’Île-de-France est la seule région où les filles reçoivent davantage d’argent de poche que les garçons, et la différence moyenne dans le Centre-Val de Loire n’est que d’un euro. Ces améliorations témoignent d’une évolution positive dans la manière dont les parents abordent cette question.

Les tâches ménagères : un facteur qui influence l’argent de poche

L’étude met également en évidence que les filles sont proportionnellement plus susceptibles d’effectuer des tâches ménagères tandis que les garçons s’occupent davantage du jardinage. Ce constat soulève la question de savoir si les différents types de tâches confiées aux enfants pourraient expliquer en partie les écarts d’argent de poche observés entre les sexes.

Conclusion : un problème complexe qui nécessite davantage d’attention

En somme, il semble que les stéréotypes liés au genre continuent d’influencer la manière dont l’argent de poche est distribué aux enfants en France. Bien que la situation se soit améliorée par rapport au passé, il reste encore beaucoup à faire pour éliminer ces inégalités et garantir un traitement équitable des filles et des garçons. Les parents, les enseignants et la société en général doivent être conscients de l’impact de ces stéréotypes sur le développement des enfants et œuvrer ensemble pour promouvoir l’égalité et l’équité.

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