Qui est la femme de Carlos Ghosn
Très instruite et prospère, Carole Ghosn est la seconde épouse de l’ancien patron de Nissan. C’est une femme d’affaires âgée de 53 ans et de nationalité libanaise comme son conjoint. Elle a fondé dans les années 2000 une société de vente de caftans de luxe. Cependant, elle a réellement été sous les feux de la rampe après la fuite de son magnat de mari du Japon en fin 2019. Avant cet événement, elle a activement mené de front la campagne pour la libération de Carlos et a énormément fait parler d’elle dans les médias.
Carole Ghosn : ses débuts
Carole Ghosn est née en 1966 à Beyrouth sous le nom de Carole Nahas. Elle possède la nationalité américaine ainsi que ses trois enfants issus de son premier mariage. Peu connue dans son pays natal, cette élégante entrepreneuse qui arbore souvent une chevelure blonde flottante a passé une grande partie de sa vie aux États-Unis.
Plus tard, elle a rencontré Carlos et le couple est rapidement tombé amoureux. Il faut préciser que Carole apporte une influence apaisante sur le magnat impulsif, selon un ami. Ils se sont mariés en 2016 au château doré de Versailles, près de Paris, lors d’une cérémonie somptueuse qui a depuis attiré l’attention des autorités sur la façon dont le mariage a été financé.
Mariage de Carlos et Carole Ghosn : l’élément déclencheur
Selon des sources proches de l’affaire, c’est le mariage pompeux du couple qui a mis Carlos dans le viseur du fisc. De fil en aiguille, les enquêteurs ont découvert que Carole Ghosn est nommée en tant que présidente d’une société utilisée pour acheter un yacht de luxe. Les procureurs soupçonnent d’ailleurs que cet appareil a été acheté en partie avec des fonds détournés de Nissan.
Les autorités l’ont interrogée sur la société « Beauty Yachts », enregistrée dans les îles Vierges britanniques, mais elle n’a pas été inculpée et nie tout acte répréhensible. Carlos lui, n’y a pas échappé. Il a été inculpé d’abus de confiance et arrêté par la justice japonaise.
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Carole Ghosn après l’arrestation de son mari
Carole Ghosn qui était, il n’y a pas si longtemps, encore une figure influente et discrète du monde de la mode new-yorkaise, a été propulsé sous les feux de la rampe par l’arrestation de son mari Carlos. En effet, elle a sillonné le monde menant inlassablement une campagne visant à blanchir le nom de son mari.
Ce dernier a été sorti de prison et assigné à résidence probablement à cause de la dénonciation des conditions de détention décriées par Carole sur de nombreux médias. Carole a compris que ses nombreuses sorties ont eu l’effet escompté. En réalité, elle n’était pas avec Carlos le 19 novembre 2018 lorsqu’il a été dramatiquement arrêté à bord de son jet privé dans un aéroport japonais. Cela l’a vraiment choquée d’apprendre la nouvelle à des milliers de kilomètres. De plus, elle a été empêchée de voir son mari pendant sa détention et a d’abord gardé un grand silence sur son cas. Néanmoins, elle a été omniprésente après qu’il soit libéré sous caution dans un appartement du centre de Tokyo le 6 mars.
L’épouse du magnat a fait appel au président français Emmanuel Macron dans une interview au Journal du Dimanche. Elle estimait que le silence des autorités françaises dans cette affaire était « assourdissant ». Elle a également contacté la Maison Blanche et a donné une interview larmoyante aux médias américains. Pendant cette séance, elle a déclaré que son mari de 65 ans était en mauvaise santé, exacerbée par ce qu’elle a décrit comme des « abus mentaux » alors qu’il était détenu.
« Pendant le mois où il était libre, ils ont essayé de vivre normalement, de faire des promenades, de manger de bons repas », a déclaré un ami du couple basé à Tokyo. Cela s’est fait malgré les photographes qui campaient devant leur résidence, au grand dam de Carole. Le répit a été bref et Carlos a été arrêté à nouveau à l’aube du 4 avril pour répondre à d’autres allégations, un événement qui l’a « traumatisé », selon son ami.
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Le rôle flou de Carole Ghosn dans l’évasion épique de son mari
Dans des interviews, Carole Ghosn a affirmé que les procureurs ont fouillé leur appartement de 50 mètres carrés, lui ont pris son passeport et l’ont même accompagnée aux toilettes. Utilisant un autre passeport, elle a ensuite quitté le Japon pour la France, mais est revenue quelques jours plus tard pour faire face aux interrogatoires. Quelque temps après, les médias ont donné des récits hauts en couleur de l’évasion de Ghosn. En réalité, il a été emmené hors de son domicile dans une mallette à instruments par un ancien marine américain et un agent de sécurité privé d’une société libanaise. Ceux-ci se sont fait passer pour des musiciens engagés pour une fête de Noël.
L’ancien président de Nissan a insisté jeudi sur le fait qu’il n’avait reçu l’aide d’aucun gouvernement et qu’il avait organisé son évasion « seul ». Il nie aussi les informations selon lesquelles sa femme aurait orchestré cette audacieuse opération.
